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Rachilde
(Marie-Marguerite Vallette, née Eymery)

 
Madame Rachilde par M. Guiguet, portrait paru dans La Revue Encyclopédique du 15 novembre 1893, p.645


----------Fille unique de Joseph Eymery, militaire de carrière, et de Gabrielle Feytaud, héritière de l'une des plus influentes familles du Périgord, Marie-Marguerite naît le 12 février 1860, dans la vieille demeure familiale du Cros, située entre Périgueux et Château-Lévêque (Dordogne). Sa mère sombrant dans une demi-folie et son père devenu taciturne et violent après la défaite de 1870, la jeune fille est livrée à elle-même. Elle lit tout ce qui lui tombe sous la main et notamment Rachilde, un gentilhomme suédois du 16e siècle dont elle découvre les relations de voyage. Sans doute s'identifie-t-elle à lui, au point de décider de prendre ce nom comme pseudonyme littéraire. C'est à partir de cette passion pour la lecture qu'elle se lance dans l'écriture. Ainsi, entre 1877 et 1880, près d'une centaine de ses écrits paraîtront dans les journaux locaux : L'Echo de la Dordogne, L'Union Nontronnaise, Le Périgord, Le Réveil de la Dordogne.

----------En 1878, après avoir rompu ses fiançailles avec l'un des officiers de son père, Rachilde décide d'aller à Paris tenter sa chance dans les milieux littéraires. Une telle perspective d'éloignement satisfait également ses parents qui trouvent là un prétexte pour se séparer, puisque sa mère lui sert de chaperon dans la Capitale. Pour gagner sa vie, la jeune femme multiplie les collaborations : elle donne des articles à l'Estaffette, Paris-Bébé, La Jeunesse, Le Décadent, Le Scapin, Le Zig-Zag ainsi qu'aux journaux éphémères de son amie Camille Delaville : Le Passant et La Revue verte. En 1880, paraît en feuilleton dans L'École des femmes un de ses tout premiers romans La Dame des bois. La même année paraît Monsieur de la Nouveauté qui ne connut aucun succès. C'est en 1884 que Rachilde se fait véritablement connaître, non pour son livre destiné aux enfants : Histoires bêtes pour amuser les petits enfants d'esprit, mais pour Monsieur Vénus qui scandalise l'opinion. L'intrigue met en scène la passion d'une femme qui aime comme un homme son amant, lequel se comporte en femme... Elle exploite jusqu'à la fin de sa vie le thème de la déviation, dépravation, perversion sexuelle ; ainsi en 1885 paraît Nono puis en 1886 La Marquise de Sade, À Mort, La Virginité de Diane, en 1888 Madame Adonis et en 1889 Le Mordu. Elle donne en 1893 L'Animale, un titre qui provoque un scandale similaire à celui de Monsieur Vénus.

----------Est-ce pour exploiter sa sulfureuse notoriété ou limiter ses frais de toilette comme elle l'affirme que Rachilde demande une autorisation spéciale à la préfecture de police pour s'habiller en homme ? Quoi qu'il en soit, cette autorisation lui est accordée. Celle-ci n'hésite pas à cultiver cette originalité en portant des cheveux courts et en usant des cartes de visite portant la mention "Rachilde, homme de lettres". Ce personnage provoquant qu'elle se crée ne reflète pas la réalité, puisqu'elle nie toutes les liaisons que lui prêtent ses contemporains avec Léo d'Orfer (Marius Pouget 1859-1924) et avec Maurice Barrès. En revanche elle reconnaît avoir eu une passion malheureuse pour Catulle Mendès (1841-1909). Après cet échec sentimental, la jeune femme rencontre au fameux bal Bullier son futur mari. Il s'appelle Alfred Vallette (1858-1935), il n'est alors qu'un modeste secrétaire de rédaction et romancier à ses heures (il ne publie d'ailleurs qu'un seul roman en 1886 : Monsieur Babylas). Ils se marient en 1889 et un an plus tard Mme Vallette donne naissance à sa fille unique, Gabrielle.

----------1890 marque également la naissance d'une des plus fameuses revues de cette fin de siècle : Le Mercure de France. Elle est fondée, par le couple Vallette et par Laurent Tailhade, Albert Samain, Jules Renard, Saint-Pol-Roux, Charles Morice, Louis Dumur et Remy de Gourmont. Seule Rachilde est alors vraiment connue, ce qui constitue pour cette jeune revue une véritable caution. Pour s'assurer de la collaboration de cette dernière, le comité de rédaction lui confia la critique littéraire, une tâche dont elle s'acquitte à partir de 1897 et ce, jusqu'en 1925. Elle anime également les "mardis" du Mercure. Ces réunions, qui ont débuté bien avant son mariage et auxquelles participaient des amis comme Jean Lorrain, Maurice Barrès, Tailhade et Moréas, font de son salon, à la veille de la Première Guerre mondiale, l'un des salons littéraires les plus en vue. Elle est ainsi aux premières loges pour assister à la naissance du Symbolisme dont elle s'inspire pour écrire La Sanglante Ironie (1891), puis La Jongleuse (1900).

----------L'Affaire Dreyfus ne ralentit nullement Rachilde, farouche anti-dreyfusarde, dans son rythme de parution. Ainsi en 1896, sous le pseudonyme de Jean de Chilra, elle donne La Princesse des ténèbres ; elle signe également sous ce pseudonyme L'Heure sexuelle en 1898. En 1897, elle publie Les Hors Nature, en 1899, La Tour d'Amour, mettant le régionalisme breton à l'honneur. Il faut attendre 1904 pour lire ses romans suivants, Le Dessous suivi du Meneur de louves (1905), et en 1912, Son printemps. Lorsque éclate la Première guerre Mondiale, Rachilde décide de fermer son salon en signe de solidarité avec l'armée française. Ce fervent patriotisme cède malgré tout devant la panique que lui inspire l'avancée des Allemands sur Paris ; elle s'enfuit avec son mari à La Charité-sur-Loire. Quand elle revient à Paris, elle se montre plus sceptique à propos des combats qui font rage et rejoint les femmes de lettres pacifistes réunies chez Natalie Barney (1876-1972) en vue d'un mouvement de cessation de la guerre. La tenue de son salon littéraire n'est pas la seule habitude à laquelle elle renonce, elle suspend également sa rubrique "Les Romans" dans Le Mercure de France. En fait, c'est toute son activité littéraire qui est ralentie, car entre 1914 et 1918, elle écrit peu, collaborant ponctuellement au journal La Vie sous la rubrique "bâtons-de-chaises". 1917 voit paraître les deux seuls titres de cette période : La Terre qui rit et Dans le puits ou la vie inférieure, recueils de témoignages, de réflexions qui passent inaperçus aux yeux de la critique.

----------Au lendemain de la guerre, Rachilde rouvre son salon mais ses mardis n'évoquent plus rien à la nouvelle génération. Elle cesse de tenir la rubrique " Les Romans " dans le Mercure de France en 1922, et laisse définitivement sa place à John Charpentier. Elle ne renonce cependant pas à l'écriture et publie jusqu'en 1939 un titre par an : La Maison Vierge (1920) reprend l'intrigue de Monsieur Vénus ; en 1921, elle donne Les Rageac, premier récit autobiographique et La Souris japonaise. En 1922, elle s'essaie au roman policier avec L'Hôtel du grand Veneur et Le Grand Saigneur. Elle consacre un recueil de souvenirs à l'auteur de Ubu roi : Alfred Jarry ou le surmâle des lettres (1928) puis à ses amis proches et collaborateurs : Portraits d'hommes (1930). Rachilde a bien compris qu'elle ne pourra plus revenir seule sur le devant de la scène littéraire aussi multiplie-t-elle les collaborations, avec Homem Christo d'abord, mais aussi avec André David pour Le Prisonnier (1928), avec Jean-Joë Lauzach pour Le Val sans retour (1930) et L'Aérophage (1935) et Nel Haroun Mon Étrange plaisir (1946).

----------Ses activités se limitent désormais à siéger au sein des comités littéraires. En 1924, elle est vice-présidente du comité des "Amis des Lettres Françaises" et en 1925, elle fait partie du Comité de la Critique littéraire. Elle continue également à faire parler d'elle, ainsi témoigne-t-elle en 1921 au procès que font les surréalistes à Maurice Barrès. L'année suivante, elle refuse bruyamment la Légion d'honneur qui lui est proposée... pour l'accepter deux ans plus tard. Lors du banquet donné en l'honneur de Saint-Pol-Roux en 1925, elle en vient aux mains avec Max Ernst. En 1928, elle déchaîne contre elle les ligues féministes en publiant un pamphlet au titre provoquant en ces années d'émancipation de la femme : Pourquoi je ne suis pas féministe. Ces coups d'éclat ne suffisent pourtant pas à lui redonner la ferveur du public. En 1930, elle ferme définitivement les portes de son salon et commence à courir les boîtes et les lieux à la mode et ce, jusqu'en 1935, date à laquelle son mari meurt. Elle vit désormais cloîtrée chez elle.

----------Lorsque la Deuxième guerre Mondiale éclate, les "autorités occupantes" inscrivent son nom sur une liste "noire" qui recense les auteurs qu'elles décrètent de race juive et d'expression française et dont les oeuvres doivent disparaître de la vitrine des libraires, des boîtes des bouquinistes. Malgré la rectification apportée à ses origines, les rares romans qu'elle écrit alors ne se vendent pas mieux. En 1942, paraît Face à la peur qui est un bilan de ces années d'occupation. L'année suivante, elle donne son dernier roman Duvet d'ange et Le roman d'un homme sérieux. Alfred Vallette à Rachilde 1885-1889, correspondance que lui adressa son mari avant leur mariage. L'année de la Libération voit paraître un recueil de poésies, Survie, aux accents très "fin de siècle".

----------Quasi aveugle, elle fait paraître en 1947 un dernier titre : Quand j'étais jeune. Il s'agit d'un recueil de souvenirs qui retrace ses trente premières années, depuis son enfance périgourdine jusqu'au scandale retentissant de Monsieur Vénus. Faisant partie de ces écrivains qui ne se sont pas fait remarquer durant l'Occupation, elle se voit promue Officier de la Légion d'honneur en 1949. Cette décoration ne lui rend pas sa notoriété passée. Elle s'éteint en 1953, à l'âge de 93 ans, à Paris, dans son appartement du Mercure de France. Elle est si oubliée du monde des lettres que sa disparition passe quasiment inaperçue. Seuls quelques journaux consacrent deux ou trois entrefilets à sa disparition, relatant des anecdotes dépourvues d'intérêt. Quant à l'hommage que lui rend le Mercure de France, il tient sur une page et est davantage consacré à Alfred Vallette, puisqu'il se présente comme un vibrant hommage à celui qui a fondé cette revue et cette maison d'édition.

Œuvres

  • Monsieur de la Nouveauté : Paris : Dentu : 1880 : cote BNF 8-Y2-76625
  • La Femme du 199e régiment (fantaisie militaire) : Périgueux : Dupont : 1881 :
    cote BNF 8-Y2. Pièce 415
  • Histoires bêtes pour amuser les petits enfants d'esprit : Paris : Brissy : 1884 : pas d'exemplaire localisé
  • Monsieur Vénus, roman matérialiste : Bruxelles : Brancart : 1884 :
    cote BNF 8-Y2-54187
  • Nono, roman de mœurs contemporaines : Paris : Monnier : 1885 : cote BNF 8-Y2-7803
  • Queue de poisson : Bruxelles : Brancart : 1885 : cote BNF 8-Y2-9731
  • A Mort : Paris : Monnier : 1886 : cote BNF 8-Y2-9789
  • La Virginité de Diane : Paris : Monnier : 1886 : cote BNF 8-Y2-8835
  • La Marquise de Sade : Paris : Monnier : 1887 : cote BNF 8-Y2-9952. Réédition Gallimard, collection L'Imaginaire, en 1996, avec une préface d'Edith Silve, 296 p.
  • Le Tiroir de Mimi-Corail : Paris : Monnier : 1887 : cote BNF 8-Y2-40309
  • Madame Adonis : Paris : Monnier : 1888 : cote BNF 8-Y2-41357
  • Le Mordu, moeurs littéraires : Paris : Brossier : 1889 : cote BNF 8-Y2-42676
  • Les Oubliés. L'Homme roux : Paris : Librairie illustrée : 1889 : cote BNF 8-Y2-41345
  • Minette : Paris : Librairie française et internationale : 1889 : cote BNF 8-Y2-43328
  • La Sanglante ironie : Paris : Genonceaux : 1891 : cote BNF 8-Y2-45127
  • Théâtre : Paris : Savine : 1891 : cote BNF 8-Yf-528
  • L'Animale : Paris : Simonis Empis : 1893 : cote BNF 8-Y2-47545. Réédition, en 1993, au Mercure de France, avec une préface d'Edith Silve, 269 p.
  • Le Démon de l'absurde : Paris : Mercure de France : 1894 : cote BNF 8-Y2-48540
  • La Princesse des Ténèbres : Paris : Calmann-Lévy : 1896 : cote BNF 8-Y2-49638
  • Les Hors Nature. Mœurs contemporaines : Paris : Mercure de France : 1897 :
    cote BNF 8-Y2-18671
  • L'Heure sexuelle : Paris : Mercure de France : 1898 : cote BNF 8-Y2-81054 (11)
  • La Tour d'amour : Paris : Mercure de France : 1899 : cote BNF 8-Y2-62770. Réédition, en 1994, avec une préface d'Edith Silve, au Mercure de France, 167 p.
  • Contes et nouvelles suivis du Théâtre : Paris : Mercure de France : 1900 :
    cote BNF 8-Y2-20092
  • La Jongleuse : Paris : Mercure de France : 1900 : cote BNF 8-Y2-52070
  • L'Imitation de la mort, nouvelles : Paris : Mercure de France : 1903 :
    cote BNF 8-Y2-21380
  • Le Dessous : Paris : Mercure de France : 1904 : cote BNF 8-Y2-54569
  • Le Meneur de louves : Paris : Mercure de France : 1905 :cote BNF 8-Y2-55539
  • Son Printemps : Paris : Mercure de France : 1912 : cote BNF 8-Y2-59824
  • La Terre qui rit : Paris : Maison du Livre : 1917 : cote BNF 8-Z-20339
  • Dans le puits ou la vie inférieure : Paris : Mercure de France : 1918 :
    cote BNF 8-Y2-63520
  • La Découverte de l'Amérique : Genève : Kundig : 1919 : cote BNF 8-Y2-66758
  • La Maison vierge : Paris : Ferenczi : 1920 : cote BNF 8-Y2-64538 (13)
  • La Souris japonaise : Paris : Flammarion : 1921 : cote BNF 8-Y2-69279
  • Les Rageac : Paris : Flammarion : 1921 : cote BNF 8-Y2-69278
  • Le Grand Saigneur : Paris : Flammarion : 1922 : cote BNF 8-Y2-66336
  • L'Hôtel du Grand Veneur : Paris : Ferenczi : 1922 : pas d'exemplaire localisé
  • Le Château des deux amants : Paris : Flammarion : 1923 : pas d'exemplaire localisé
  • Le Parc du mystère (en collaboration avec F. de Homem Christo) : Paris : Flammarion : 1923 : cote BNF 8-Y2-67394
  • Au Seuil de l'enfer (en collaboration avec F. de Homem Christo) : Paris : Flammarion : 1924 : cote BNF 8-Y2-69510
  • La Haine amoureuse : Paris : Flammarion : 1924 : cote BNF 8-Y2-67953 (38)
  • Le Théâtre des bêtes : Paris : Les Arts et le Livre : 1926 : cote BNF 8-Y2-72088
  • Refaire l'amour : Paris : Ferenczi : 1927 : cote BNF 8-Y2-73143
  • Alfred Jarry ou le surmâle des lettres : Paris : Grasset : 1928 : cote BNF 8-G-11927
  • Le Prisonnier (en collaboration avec A. David) : Paris : èd. de France : 1928 :
    cote BNF 8-Y2-73639
  • Madame de Lydone, assassin : Paris : Ferenczi : 1928 : cote BNF 8-Y2-74270
  • Pourquoi je ne suis pas féministe : Paris : èd. de France : 1928 : cote BNF 8-R-35940
  • La Femme aux mains d'ivoire : Paris : èd. des Portiques : 1929 : cote BNF 8-Y2-81495
  • Le Val sans retour (en collaboration avec J.-J. Lauzach) : Paris : Fayard : 1929 :
    cote BNF 8-Y2-76625
  • Portraits d'hommes : Paris : Mornay : 1929 : cote BNF 8-Ln 9-369
  • L'Homme aux bras de feu : Paris : Ferenczi : 1930 : cote BNF 8-Y2-76402
  • Les Voluptés imprévues : Paris : Ferenczi : 1931 : cote BNF 8-Y2-77487
  • Notre-Dame des rats : Paris : Querelle : 1931 : cote BNF 8-Y2-77529
  • Jeux d'artifice : Paris : Ferenczi : 1932 : cote BNF 8-Z-26096 (9)
  • L'Amazone rouge : Paris : Lemerre : 1932 : cote BNF 8-Y2-78109
  • La Femme Dieu : Paris : Ferenczi : 1934 : pas d'exemplaire localisé
  • L'Aérophage (en collaboration avec J.-J. Lauzach) : Paris : Les écrivains associés : 1935 : cote BNF 8-Y2-81475
  • L'Autre Crime : Paris : Mercure de France : 1937 : cote BNF 8-Y2-84839
  • Les Accords perdus : Paris : Corymbes : 1937 : cote BNF 4-Ye. Pièce 1970
  • La Fille inconnue : Paris : Imprimerie la technique du livre : 1938 :
    cote BNF 8-Y2-84762
  • L'Anneau de Saturne : Paris : Ferenczi & fils : 1938 : cote BNF 8-Z-22172 (317)
  • Pour la lumière : Paris : Fayard : 1938 : cote BNF 8-Z-21438 (206)
  • Face à la peur : Paris : Mercure de France : 1939 : cote BNF 16-Ln27-82240
  • Duvet-d'Ange. Confession d'une jeune homme de lettres : Paris : Messein : 1943 :
    cote BNF 16-Y2-1007
  • Le roman d'un homme sérieux. Alfred Vallette à Rachilde 1885-1889 : Paris : Mercure de France : cote BNF 8-Ln27-82816
  • Survie : Paris : Messein : 1945 : cote BNF 16-Ye-624
  • Mon étrange plaisir : Paris : Baudinière : 1946 : cote BNF 16-Y2-4805. Réédition chez J. Losfeld, collection Les Feuilles d'Eros, 1993, 120 p.
  • Quand j'étais jeune : Paris : Mercure de France : 1947 : cote BNF 16-Ln-68369

Ouvrages sur Rachilde

- AURIANT : Souvenirs sur Madame Rachilde, À l'écart, Paris, 1989. 81 p.


- DAVID, André : Rachilde, homme de lettres. Son œuvre, la Nouvelle Revue critique, coll. "Critique", Paris, 1924. 89 p.

-DAUPHINÉ, Claude: Rachilde, femme de lettres 1900, Pierre Fanlac, Périgueux, 1985, 150 p.


- DAUPHINÉ, Claude : Rachilde, Mercure de France, coll. "Ivoire", Paris, 1992. 414 p.


- GAUBERT, Ernest : Rachilde, Paris, Sansot & Cie, "les Célébrités d'aujourd'hui", Paris, 1907. 63 p.


- SILVE, Edith : Paul Léautaud et le Mercure de France, Mercure de France, coll. Ivoire", Paris, 1985. 447p.


- SILVE, Edith : préface au Roman d'un homme sérieux. Alfred Vallette à Rachilde, 1885-1889, Paris, Le Mercure de France, 1994, 121 p.


- Organographes du Cymbalum Pataphysicum, n° 19-20, 1983, 172 p.


Nous signalons que les oeuvres de Rachilde ne sont pas libres de droits. Pour toute reproduction, même partielle, s'adresser à Madame Edith Silve.


© Nelly Sanchez